Le secret d’une campagne d’ATER réussie

Analyse de cas

(Lettre de motivation complète et personnalisable téléchargeable en fin d’article)

 

Réussir à décrocher un poste d’ATER, c’est la question qui taraude chaque année des centaines de doctorants. 🧐

Et pour cause : l’avoir vous garantit une à deux années de financement, de tranquillité, de capacité à vous concentrer presque exclusivement sur vos recherches.

En revanche, ne pas l’avoir veut dire faire un boulot à côté, repousser encore la finalisation de votre thèse et devoir rogner toujours plus sur votre vie sociale.

Dans tous les cas, c’est capital :

–  En l’absence de contrat doctoral, c’est une chance d’être enfin rémunéré pour son travail !

–  En fin de contrat doctoral, c’est le risque d’un bouleversement. Et si je ne touchais plus rien et que je devais faire un boulot alimentaire pour financer ma thèse, mais sans lien avec la recherche ?

Le problème ne va pas en s’arrangeant quand on commence à candidater.

On ne sait pas quoi faire. Ni le temps que ça va nous prendre.

Au fond, le seul truc qu’on sait c’est ça : c’est extrêmement compétitif. Des doctorants de toute la France candidatent et le résultat paraît hasardeux.

Peut-être bien que je vais être pris, peut-être bien que non. Bref, on verra. Et on saura 3 mois avant la rentrée prochaine si ma vie va changer ou pas.

D’ailleurs pour beaucoup, cette campagne d’ATER rappelle les campagnes pour d’autres financements, dont les contrats doctoraux. Ce souvenir peut presque être paralysant.

C’est loin d’être idéal.

Avant de se plonger dedans, voilà un résumé des grandes lignes de mon cas personnel qui, je l’espère, pourra vous donner une vue d’ensemble utile. 👇

 

Une campagne réussie - étude de cas

 

J’analyse ici une campagne d’ATERat qui a permis, en candidatant à 28 postes, d’en décrocher 5 (pour bien sûr n’en retenir qu’un). Pour enrichir cette étude de cas, j’avais aussi téléphoné avec certains responsables du choix des candidatures pour leur demander pourquoi ils avaient retenu ma candidature.

Est-ce que 5/28 c’est bien ? Je ne sais pas. 😅

Ce que je sais, c’est que beaucoup (trop) de personnes se retrouvent dans des situations compliquées, à devoir partir très loin de chez elles ou à n’avoir tout simplement rien.

La question prioritaire est alors : est-ce que cette démarche peut vous aider à avoir un poste ? Et là, la réponse est oui.

La manière la plus simple de bien candidater à un poste d’ATERat c’est de voir les pratiques qui marchent et de les appliquer à son cas personnel. 

Mais est-ce que chaque candidature n’est pas unique ? Est-ce que chaque profil n’est pas différent, et chaque université a des attentes particulières ? 🔍

Quand j’ai commencé, je me disais la même chose. Heureusement, j’ai réalisé assez tôt cette erreur…

Chaque profil est différent certes, mais il y a des tendances lourdes malgré tout, et c’est ce que nous allons voir ici.

Les quatre piliers d'une candidature d'ATER

 

Faire une bonne campagne d’ATERs repose sur quatre piliers que je développe juste en-dessous :

–  Le nombre de candidatures à mettre en place.

–  L’organisation pour aller droit au but.

–  Les variables à mettre en avant : ce que cherchent les décideurs.

–  La facteur aléatoire : leur besoin personnel.

 

Combien de candidatures ?

 

Ici la stratégie est simple.

Si on pense avoir de solides chances dans quelques Universités, vous pouvez vous limiter à ces Universités là.

De même si vous vivez dans une région et préférez trouver un job dans cette région plutôt que de candidater à un poste dans une autre région, limitez-vous aux postes disponibles dans cette région.

Je m’adresse ici à un cas de figure particulier qui s’applique si vous respectez deux conditions :

–  Vous n’avez aucune certitude d’être admis où que ce soit. Rien de probable en tout cas.

 Vous préférez déménager que prendre le risque de vous retrouver sans rien.

Bref, il faut un poste coûte que coûte, quitte à déménager une année.

La stratégie est donc simple : maximiser les candidatures.

Ça paraît évident en théorie, mais ça ne l’est pas. Beaucoup de personnes à l’idée de quitter leur région tentent de se rassurer et peut-être est-ce votre cas : « est-ce que j’ai vraiment si peu de chances d’être accepté.e dans mon Université ? Peut-être pas, donc finalement pas la peine de candidater ailleurs ».

Donc à chaque poste qui sort sur Galaxie (voir plus bas), vous candidatez. Il peut toujours y avoir des exceptions. Une Université trop loin, etc. Mais il faut que cela reste l’exception car l’alternative est pire : l’absence de poste.

 

Des principes simples d'organisation

 

À chaque candidature, des documents vous sont demandés. Ça donne l’impression d’un brouillard, de ne jamais savoir quoi faire. 😶‍🌫️ En réalité, 90% des documents sont les mêmes. Les préparer et les réunir dans un dossier peut vous faire économiser des heures. Vous n’aurez qu’à piocher dans ce dossier à chaque fois ! :

–  CV.

– Lettre de motivation neutre (c’est-à-dire sans le nom de l’Université ou les caractéristiques du poste pour modifier au cas par cas). Vous pouvez télécharger le modèle complet et adaptable à la fin de l’article.

–  Liste des travaux et articles.

–  Attestation du ou de la directrice de thèse (qui s’engage à ce que vous terminiez votre thèse dans l’année académique). Il y a une certaine tolérance, l’essentiel des ATERs ne sont pas certains qu’ils vont terminer dans l’année et ce n’est pas grave.

–  Carte étudiante et / ou certificat de scolarité.

–  Carte d’identité et / ou passeport.

–  Diplôme de Master (🤷‍♂️).

 

Les éléments qui vont changer d’une candidature à l’autre, le « 10% » de changement, c’est pour l’essentiel :

–  La demande d’un contrat de travail. Contrat doctoral, autre contrat de travail, etc.

–  Certaines Universités veulent que vous remplissiez des dossiers qu’ils vous fournissent avec des informations complémentaires.

–  Certaines Universités ne vous demandent pas de dossier par email mais vous renvoient vers des plateformes particulières (elles vous donnent le lien).

 

Ça c’est l’administratif. Ensuite, il faut les trouver ces postes à pourvoir ! 

 

Le deuxième principe à suivre est donc tout simplement de ne pas chercher les postes. Certains sont sur les sites des Universités. Mais quasiment tous sont postés sur le site Galaxie.

Vous pouvez activer une Newsletter pour recevoir un email à chaque fois qu’une annonce est postée. Économie de temps, économie de stress. 👇

 

Les variables à mettre en avant : ce que cherchent les décideurs.

 

Dans l’ensemble, votre candidature va être regardée sous trois angles. Les Universités veulent :

–  Un enseignant autant qu’un chercheur.

–  Un ou une doctorante en fin de thèse.

–  Un chercheur qui s’investit dans la vie scientifique.

En apparence là encore ça parait simple. Dans les faits, l’équilibre est un peu plus compliqué à tenir.

Un enseignant autant qu’un chercheur.

Un ATER va avoir des charges d’enseignements. Il faut donc que la candidature reflète que vous êtes en mesure d’enseigner. Or beaucoup axent leur dossier uniquement sur leurs recherches. Votre lettre de motivation et votre CV doivent montrer cela. Par exemple dans la lettre de motivation que je propose, une partie est consacrée aux enseignements et dit précisément :

–  Les cours donnés. Aussi bien la matière que s’il s’agissait d’un TD ou d’un CM.

–  Le nombre d’étudiants à qui vous avez enseigné.

–  Les expériences complémentaires. Correction de copies de partiels, surveillance d’un oral, préparation d’un sujet d’examen ou de partiel.

 

Un ou une doctorante en fin de thèse.

Un ATER à temps plein, c’est 192 heures de cours si on parle de TDs + la préparation des cours + la correction des copies. Lorsqu’on doit choisir entre différents dossiers, avoir une personne disponible pour donner ces cours, ça a son importance.

Là encore, en particulier dans la lettre de motivation, il faut le préciser et écrire : « J’ai commencé ma rédaction (même si ce n’est qu’un bout d’intro), j’aurai fini dans l’année qui vient ou en tout cas je suis sur la fin. Je peux donc me consacrer pleinement à cette charge de travail ».

 

Un chercheur qui s’investit dans la vie scientifique.

Alors pourquoi chercher quelqu’un qui s’investit dans la vie scientifique si on cherche une personne pour enseigner ?

Là, c’est davantage mon interprétation mais voilà ce que j’en dirais.

Il faut un élément objectif pour hiérarchiser les dossiers. Même si fondamentalement ça change probablement peu de choses à la qualité des cours donnés, on peut penser que quelqu’un qui s’investit beaucoup a montré beaucoup de travail et que donc travail = mérite = sélectionné d’abord. 📚

Ensuite, cela montre que vous pouvez apporter quelque chose à l’Université même si on ne sait pas exactement quoi. Ça montre que vous pourrez travailler avec les autres, organiser des tables-rondes, des séminaires… Peut-être aider les doctorants… Bref, sans savoir COMMENT vous allez pouvoir aider, on sent au moins que vous POURREZ aider.

Quand j’avais téléphoné à des recruteurs, ils m’avaient dit qu’en dépit de mon recrutement, ça avait été une faiblesse. « On a vu que vous aviez peu publié, mais vous avez quand même donné quelques conférences et donné beaucoup de cours ».

 

Le facteur aléatoire : leur besoin personnel

 

Cet élément est impossible à contrôler, mais c’est quelques fois le plus déterminant.

Parfois les Universités ont besoin d’ATERs, parfois elles n’en ont pas besoin.

D’autres fois vous allez finir sur une liste. Et c’est uniquement parce qu’une personne va se désister et refuser le poste qu’on va vous rappeler.

C’est d’ailleurs aussi pour cela qu’il faut maximiser les candidatures. Ces facteurs sont imprévisibles. Mais plus vous multipliez les candidatures, plus vous maximisez vos chances qu’un heureux hasard se produise.

 

À quoi ressemble une fin de campagne ?

 

Dans une fin de campagne, les choses s’accélèrent. Les refus et les acceptations vont tomber. Et c’est à ce moment là que vous vous réjouirez d’avoir candidaté à certaines Universités !

Si vous suivez tous ces éléments, vous maximiserez vos chances de succès. Avec tout cela, vous avez les moyens de mettre en place votre organisation et d’y voir clair. Vous pouvez candidater à beaucoup de postes et surtout saisir les enjeux de pourquoi tel élément doit être mis en avant.

Surtout, cela vous permet de savoir qu’une part est nécessairement aléatoire mais malgré tout, vous n’aurez rien à regretter parce que vous aurez tout donné.

Bonne chance dans votre future campagne ! 🍾

 

ATERats : Lettre de motivation complète et personnalisable

Les candidatures sont suffisamment longues, stressantes et compliquées. Économisez-vous des heures de boulot avec une lettre qui m'a permis de décrocher 5 offres !

26 Commentaires

  1. Florence

    Merci pour les conseils ! Il reste plus que la plateforme Galaxie marche lol

    Réponse
    • Nicolas

      Oui j’ai vu que ces derniers jours ça ne fonctionnait plus trop 😅 C’est un des facteurs imprévisibles malheureusement, tous les candidats sont plus ou moins à égalité devant ce problème au moins !

      Réponse
  2. Lolita

    Merci beaucoup pour les conseils !

    Réponse
    • Nicolas

      Avec plaisir Lolita ! Content de lire que ces conseils ont pu t’aider 🙂

      Réponse
  3. Sara

    Bonjour, petite question sur les recrutements ATER. Est-ce une « obligation » d’accepter le contrat obtenu dans son Université de rattachement ? Dans votre article, vous évoquez l’importance de saisir les enjeux des postes.. Que faire si l’on trouve un poste plus adapté dans une autre Université ? Merci beaucoup pour cet article très complet !

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour Sara ! À moins d’un cas particulier, il n’y a aucune obligation d’accepter le contrat obtenu dans son université de rattachement 🙂 Au contraire, certains directeurs et directrices de thèse encouragent le fait d’être ATER dans une autre université pour plusieurs raisons -> construire son réseau; trouver de nouvelles opportunités; connaître des chercheurs qui auront un angle nouveau sur nos recherches, etc. Si en plus le poste est plus adapté, c’est encore mieux !

      Réponse
  4. Jessica

    Bonjour Sara, merci beaucoup pour vos conseils. J’ai une question : pouvez-vous donner une estimation du temps entre l’envoi de la candidature et la réponse de l’université ?

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour Jessica ! C’est très variable parce qu’elles n’ont aucune contrainte particulière. Certaines indiquent clairement durant la candidature la date de réponse. D’autres n’indiquent pas mais finissent par envoyer un email. L’essentiel du temps, il n’y a pas de retour particulier, ce qui veut dire non malheureusement. Bonne chance si vous candidatez !

      Réponse
  5. Marion

    Bonjour
    Petite question : s’il est spécifié sur l’annonce du poste d’ATER qu’il faut remplir et remettre un « engagement à se présenter à un concours », cela signifie que le poste est pour une personne titulaire du doctorat… et non un.e doctorant.e?
    J’aimerais postuler mais je suis en fin de doctorat…
    Merci

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour ! Souvent, cette mention est uniquement une catégorie parmi d’autres servant à lister ceux qui peuvent faire acte de candidature. Par exemple, on va avoir une liste qui dit accepter 1/ ceux qui sont étudiants en cours de doctorat; 2/ ceux qui s’engagent à se présenter à un concours; 3/ etc… Ce n’est donc même pas une condition, c’est bien une catégorie de personnes qui peuvent candidater.

      Généralement, tout doctorant en cours de doctorat est acceptable, c’est la catégorie la plus répandue. Les deux seuls cas qui pourraient être problématiques pour vous me paraissent être les suivants : si vous n’êtes pas en doctorat, ou si la fiche mentionne clairement que sont seulement acceptés ceux qui s’engagent à se présenter à un concours (ils peuvent demander des preuves ultérieurement). Ça me paraîtrait étonnant, et généralement les ATERats sont idéaux pour les personnes qui sont en fin de doctorat. Si votre doctorat prend fin pendant l’ATER, pas de soucis non plus. J’espère avoir été utile !

      Réponse
      • Anonyme

        Merci beaucoup!
        J’ai poursuivi les investigations et effectivement cette lettre d’engagement à se présenter à un concours est une pièce parmi d’autres selon le cas de figure dans lequel on se trouve. Candidature ouverte aux doctorant.e.s donc!

        Réponse
        • Nicolas

          Bonne nouvelle alors, bon courage pour cette campagne d’ATER ! En espérant que les résultats seront positifs 🙂

          Réponse
  6. Lorimer

    QUESTION sur les recrutements d ATER
    Les postes sont publiés et ouverts à la concurrence de candidatures…mais dans les faits la grande majorité des personnes recrutéés sont des doctorants dans la meme faculté, le meme département ou la meme université
    Pourquoi

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour !
      C’est effectivement l’expérience de certains, mais je ne pense pas (à moins que des chiffres aillent dans le sens contraire) que ça soit l’expérience globale. J’ai eu des auditions / été accepté dans 5 universités différentes. Mes collègues ont aussi été acceptés dans des universités différentes, parfois prestigieuses. Et beaucoup ont des expériences similaires. Les ATERats sont d’ailleurs pour beaucoup l’occasion de se faire un réseau hors de leur université.

      Un indicateur intéressant -> est-ce que les postes sont publiés sur Galaxie OU uniquement sur le site de l’université ? Ça peut parfois traduire une forme de biais de sélection (notamment parce que les doctorants d’autres universités ne sont pas au courant des postes), même si ça reste un indicateur imparfait. Donc pas d’inquiétude, en postulant à différents postes on a de réelles chances de succès ! 🙂

      Réponse
  7. Nadjib

    Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.
    J’avais une question à propos de la candidature : Est-ce que vous pensez que le fait de contacter les responsables recherche/enseignement pour avoir plus d’infos sur le poste augmente nos chances d’être pris en ATER ?
    Merci

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour Nadjib ! Spontanément, je vois les raisons pour lesquelles cette démarche peut avoir l’air positive : démonstration d’intérêt et d’initiative, plus de clarté sur les attentes du poste, établissement de relations, etc.

      Globalement je déconseillerais quand même. Entre les personnes qui font les fiches de poste, celles qui pré-sélectionnent, celles qui sélectionnent en définitive, etc, je ne sais pas dans quelle mesure il existe réellement une “bonne personne” à qui s’adresser. Si vous la trouvez, il est probable qu’elle vous dise que les infos sont déjà présentes sur la fiche de recrutement. Et elles ne peuvent pas vous aider davantage, dans la mesure où les candidatures doivent être traitées de manière égale.

      Donc que ça soit sur les infos récupérées ou le fait de faire connaître son nom, je doute qu’il y ait réellement des effets. Ce qui va compter sont des variables plus lourdes, à savoir la pertinence des éléments du dossier.

      Je comprends que sur un processus avec autant d’enjeux on ait envie de « contrôler » au maximum le résultat (ou en tout cas de faire tout ce qu’on peut), mais ça passe avant tout par l’optimisation du dossier, la mise en valeur de ses différentes expériences, etc. En espérant avoir été utile ! 🙂

      Réponse
      • Anonyme

        Très utile. Merci beaucoup.

        Réponse
    • Fleurat-Lessard Paul

      Bonjour,
      Je me permets de répondre car je ne suis pas de l’avis de Nicolas 🙂
      Pour contextualiser ma réponse: je suis professeur en chimie à l’Université de Bourgogne et je fais partie des commissions de sélection des dossiers ATER. Nous recevons entre 50 et 60 dossiers par postes, la sélection est donc rude (comme le dit ce site web!).
      Les fiches de poste mentionnent normalement un contact recherche et un contact enseignement. Si vous avez le temps et que vous êtes intéressé par le poste, vous pouvez envoyer un message à ces noms là. Ils vous répondront sûrement, ce qui peut vous permettre d’avoir une lettre de motivation plus ciblée: ceci permet de montrer votre motivation pour le poste, est peut-être un plus pour votre candidature. Je précise bien sûr que ce n’est pas l’élément principal, nous jugeons d’abord de l’adéquation de votre expérience en enseignement et en recherche avec les besoins de l’Université.
      Bien sûr, je ne parle que de mon expérience, peut-être que d’autres universités ne le voient pas de cette façon.

      Réponse
      • Nicolas

        Bonjour, merci beaucoup pour votre apport très enrichissant sur ce processus peu connu ! Votre retour a le mérite de mieux préciser ce que cette démarche peut apporter et la meilleure manière de s’y prendre, ce qui est exactement ce dont les candidats ont besoin me semble t-il 🙂

        Réponse
  8. Paul

    Bonjour,

    Merci pour ces conseils très pertinents. En tant que personne « de l’autre côté » (je suis prof. de chimie et je participe à des commissions de sélection de dossiers), j’aimerais ajouter deux points:
    1) pour vos enseignements, il faut indiquer aussi le nombre d’heures que vous avez effectuées en plus de la matière, du type (CM, TD, TP) et du niveau.
    2) Si vous le pouvez, demander des lettres de recommandations pour la partie enseignement aussi, car le poste ATER c’est beaucoup d’enseignements, donc une part importante dans le choix de la sélection.

    Bonnes candidatures

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour,
      Merci de ce retour ! Effectivement, je mets en avant le nombre d’heures d’enseignements dans la lettre de motivation proposée en bonus, mais les lettres de recommandations sont un angle mort de l’article. D’autant plus que beaucoup de procédures autorisent l’envoi de « tout document qui peut appuyer la candidature ». Les lettres de recommandation prennent du temps à être obtenues, donc c’est positif de voir que quelqu’un « de l’autre côté » valide l’intérêt de la démarche 👍

      Réponse
  9. Nadjib

    Bonjour,

    C’est encore moi, Nadjib 😀

    J’ai une audition au poste d’ATER dans quelques jours et on m’a demandé de présenter mon projet d’intégration dans l’équipe pédagogique. Avez-vous une idée de ce qu’est un projet d’intégration dans une équipe pédagogique ? Je n’ai pas très bien compris ce qu’ils veulent que je présente. Et avez-vous des exemples ou modèles de présentation pour une audition au poste d’ATER ?

    Je vous remercie par avance.

    Réponse
    • Nicolas

      Bonjour Nadjib !

      Sur le projet d’intégration, je n’ai pas d’exemples mais voilà ce que ça me semble recouvrir : ils vont accueillir quelqu’un qui va devenir leur collègue. Ils veulent savoir de quelle manière cette personne peut et va s’intégrer à l’équipe, ce qui recouvre à la fois la compatibilité et les projets. Sur la compatibilité, il s’agit a priori de savoir ce que votre recherche apporte au laboratoire d’accueil, comment elle complète les recherches qui y sont déjà menées, s’inscrit dans différents axes, etc. Sur les projets, il peut s’agir de discuter de conférences qu’il est question d’organiser avec des membres du laboratoire d’accueil, ou de comment vous allez participer aux conférences qui sont déjà prévues, ce genre de choses.

      Sur des éléments pour les modèles de présentation, n’hésitez pas à m’écrire à nicolas@doctoratdonut.com !

      Réponse
      • Nadjib

        Merci pour cette explication.

        Réponse

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